... mais toi tu n'es peut-être plus là, mon très cher lecteur de l'ombre. Tu t'es très certainement spontanément infidéliser de mon blog, j'assume.
Dernièrement, c'est l'entrepreneuse qui a déménagé temporairement la blogueuse, car je n'ai plus de place dans l'espace temps (cette garce d'espace temps) à consacrer à mes futilités littéraires (souffrance), mais la blogueuse, en tout cas l'amoureuse des bouquins est je crois encore plus balèze que la restauratrice, enfin disons que la blogueuse a fait plus d'années de judo, alors forcément à un moment la blogueuse va revenir par ici à te raconter surtout beaucoup de foutaises mais avec passion (tu seras là, einh ?)
Je voulais passer un instant pour te raconter que j'ai reçu ce genre de mail, en tout cas je viens d'en prendre connaissance, de la part de Romain Puertolas qui est le dernier auteur que j'ai chroniqué il y a déjà un truc comme 2 mois, et ce mail disait entre autres çà...
"A très bientôt et continue d'écrire, pour notre plus grand plaisir (du moins le mien)...
J'adore ton humour. Vraiment. Merci pour ce bon moment."
Voilà les gars, je voudrais pas me la raconter mais je vais surtout profiter pour rebondir et pas que me la raconter, même si quand même je me la raconte, car c'est le genre de mail qui je veux dire et bien moi me fait plaisir...
Mon blog de bouquins, c'est un peu mon premier enfant, sauf que celui là je ne lui prépare pas des poissons "panier", et que je ne lui télécharge pas des applications Pet Shop. Mon blog est né un jour où il faisait un froid de misère en novembre 2006 sous les toits à Madrid sur un ordinateur qui n'avait de portable que le nom (il pesait à peu près un gros seau de colle à carrelage Weber de 25 kg) (avant j'étais une fille qui pensait qu'un croisillon, c'était un petit endroit qui croisait un autre) (tu comprendras mon humour gras que si t'as déjà posé du carrelage, c'est de l'humour élitiste de chantier).
Bref, force est d'admettre que dernièrement je suis une génitrice ingrate qui visite trop peu son premier fruit de pas tout à fait ses entrailles. C'est le genre de message qui donne envie d'avoir un troisième agenda pour caser des parenthèses vaguement littéraires comme je les aime d'un amour vivant (Jean Pierre François).
Voilà une introduction (qui dégouline d'immodestie) pour vous demander (à nouveau) vos suggestions bouquins, celles en mode "takemybreathaway"...
Je vous laisse sur de sages paroles: "je te survivrai comme un revenant, je te survivrai au delà de moi" (Jean Pierre François, grand maître à penser des années 1989).
Bien à vous, foreverement vôtre.